Le Maroc est le deuxième pays le plus endetté auprès de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), après l’Algérie dont les impayés s’élèvent à 31,6 millions d’euros.
L’ardoise marocaine a atteint 11 millions d’euros, les Etats-Unis suivent avec 5,7 millions d’euros, la Belgique 4,9 millions d’euros, la Tunisie 4,7 millions d’euros et l’Italie 4,1 millions d’euros, d’après un rapport de la direction en commission médicale d’établissement (CME), présenté le 7 juillet dernier.
A fin 2014, des ressortissants étrangers devaient l’équivalent de 118,6 millions d’euros aux hôpitaux de l’AP-HP creusant encore plus le déficit de ces établissements en 2014, évalué alors à 49 millions d’euros.
Les créanciers sont en majorité des organismes d’assurances, précise la direction de l’Assistance publique de Paris. Désormais, à partir de septembre, toute personne souhaitant se faire soigner dans l’Hexagone devra s’acquitter d’avance des frais d’hospitalisation.
Mais des dérogations seront toutefois accordées au secrétariat particulier du roi du Maroc, mais aussi à l’ambassade des Emirats Arabes Unis en France, au bureau européen de l’Arabie saoudite, ou encore à l’assurance maladie tunisienne.
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