Les salariés marocains peuvent se frotter les mains. Des mesures fiscales qui leur sont favorables sont consignées dans le projet de loi de finances (PLF-2025).
L’Espagne est désertée par les immigrés d’origine non-européenne, notamment Marocains, dont le nombre est passé de 5,75 millions en 2011 à 5,71 millions en 2012, avec une baisse de 40.447 personnes d’après l’Institut national des statistiques (INE).
Au total, le nombre d’immigrés non européens a baissé de plus de 85.000 personnes, alors que le nombre des arrivées d’Européens a connu une hausse de 40.000 personnes, d’après les chiffres de l’INE repris par l’Économiste.
La crise économique et financière dont souffre l’Espagne depuis 2008, fait fuir les étrangers vers leurs pays d’origine, mais aussi vers d’autres parties du monde, où les opportunités de travail sont plus importantes, explique l’INE.
Cette importante baisse s’explique aussi par le fait que de nombreux étrangers ont acquis la nationalité espagnole, et en raison de la crise dans le secteur du BTP en Espagne, l’un des principaux pourvoyeurs d’emploi dans le pays.
Sur les 758.000 Marocains installés en Espagne, 239.000 étaient au chômage en 2011. Pour faire face à la crise et au chômage, l’Espagne avait d’ailleurs initié un plan de retour volontaire peu convaincant des immigrés vers leur pays d’origine.
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