Durant les premiers six mois de cette année, les Marocains ont grillé 5,9 milliards de cigarettes blondes et 1,3 milliard de cigarettes brunes.
Les 7,2 milliards de cigarettes parties en fumée ont marqué une hausse de 2,8 % en comparaison avec le premier semestre 2006.
Pour Altadis, le Maroc arrive en troisième place sur le hit-parade des gros pays consommateurs de cigarettes avec 111 millions d’euros au premier semestre 2007, soit une hausse de 21 % par rapport à la même période de l’année précédente. Certes, les Marocains ont fumé moins que les Espagnols avec 14,2 milliards de cigarettes et les Français avec 8,2 milliards de cigarettes, mais beaucoup plus que les Allemands avec 2,7 milliards de cigarettes et à peu près la même quantité que l’ensemble des pays du Moyen-Orient avec 7,5 milliards de cigarettes.
Chez Altadis, on parle d’une « excellente performance au Maroc où tous les indicateurs affichent une forte tendance à la hausse ». Sur l’ensemble des marchés de ce groupe de tabac franco-espagnol, le bénéfice net semestriel d’Altadis a grimpé de 27,2% pour atteindre 246,9 millions d’euros. Le chiffre d’affaires économique a augmenté de 0,2 % à 1,94 milliard d’euros. Le groupe explique ces « bons résultats » par de « solides performances réalisées par l’activité cigarettes en Espagne, au Maroc et au Moyen-Orient, à la bonne tenue des ventes de cigares cubains et au dynamisme de la distribution du tabac en Espagne ».
Au premier semestre, les ventes de cigarettes ont progressé de 7,7%, pour atteindre 881 millions d’euros, selon un communiqué du groupe détaillant ses résultats financiers.
« L’Espagne, le Maroc et le Moyen-Orient ont fortement contribué à la croissance des ventes de cette branche », selon Altadis. En passe d’être racheté par le Britannique Imperial Tobacco, ce tabatier précise qu’Altadis Maroc bénéficie de la prolongation du monopole de distribution et d’importation jusqu’au 1er janvier 2011.
Le numéro un de cigarettes au Maroc veut renforcer sa position au Maroc et étendre sa présence en nouant des alliances. Côté perspectives sur la scène internationale, Altadis dit tabler sur « une solide performance organique pour le second semestre, même si les prévisions de l’exercice seront ajustées pour prendre en compte la faiblesse persistante du dollar ». Ce groupe table aussi sur une politique de réduction des coûts de 215 millions d’euros entre 2006 et 2008. Et ce dans le cadre de la réalisation de ses deux objectifs pour les années à venir.
Il s’agit d’arriver à une meilleure visibilité pour faciliter le développement et la diversification de la distribution et du renforcement de la structure financière du groupe et de sa capacité à mettre en œuvre sa politique financière.
Aujourd’hui le Maroc - Atika Haimoud