Les Chrétiens marocains veulent être reconnus
Les chrétiens marocains plaident pour leur inclusion dans le Recensement général de la population de l’habitat (RGPH) qui se déroulera du 1ᵉʳ au 30 septembre 2024.
Dans une quête de la bénédiction des autorités locales, les Marocains de confession chrétienne choisissent le mariage selon le rituel musulman. Plusieurs mariages chrétiens ont été refusés aux Marocains convertis, à défaut d’un code pénal adapté.
Selon des associations de défense des droits de l’homme, relayées par le quotidien Assabah, le nombre de Marocains de confession chrétienne est estimé à 13.000 personnes, installées essentiellement à Marrakech, à Tanger et à Meknès. 26 messes dominicales sont organisées, régulièrement, par des chrétiens marocains et coréens, qui célèbrent leur religion, de manière clandestine.
La loi, au Maroc, ne reconnaît pas encore le mariage des Marocains de confession autre que l’islam. Cette interdiction oblige ces derniers à avoir recours à un mariage musulman dont l’unique ressemblance avec celui chrétien est la présence de témoins.
D’autres dénoncent la rigidité de la législation marocaine et réclament l’adoption "du mariage civil pour les Marocains non musulmans".
S’estimant lésées dans leur droit absolu, les victimes demandent le libre exercice du culte religieux dans les églises, le mariage religieux ou civil, la liberté du baptême des enfants, l’éducation religieuse et l’inhumation, selon le rituel chrétien.
Aller plus loin
Les chrétiens marocains plaident pour leur inclusion dans le Recensement général de la population de l’habitat (RGPH) qui se déroulera du 1ᵉʳ au 30 septembre 2024.
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