Les Marocains bloqués à l’étranger crient leur détresse

18 décembre 2021 - 14h40 - Monde - Ecrit par : S.A

Les différentes décisions prises par les autorités marocaines à cause de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19, Omicron, notamment en Europe et en Afrique, portent d’énormes préjudices à bon nombre de Marocains bloqués à l’étranger.

Suspension des vols au départ et à destination du Maroc fin novembre, prolongation de la suspension des vols jusqu’au 31 décembre, autorisation de vols spéciaux de rapatriement à destination du royaume à partir du Portugal, de la Turquie et des Émirats arabes Unis, puis annonce de la fin de cette opération le 23 décembre. Bon nombre de Marocains bloqués à l’étranger se disent “outrés” par « ces décisions prises à l’improviste ». Dans des témoignages diffusés sur Radio Atlantic, ils crient leur détresse.

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Restés bloqués à l’étranger depuis un mois, certains sont « à court d’argent », d’autres « ont besoin d’un suivi médical ». « Le manque de communication de la part du gouvernement ou des représentations consulaires » est l’autre problème soulevé. « Personne ne nous a informés de la décision au moment du départ du Maroc », déplore un couple de médecins bloqués en Espagne, arrivés à Madrid le jour même de la fermeture des frontières.

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Acheter un nouveau billet, l’autre contrainte qui s’impose à certains Marocains bloqués à l’étranger. Aujourd’hui, « les personnes ayant un billet RAM sont rapatriées sans complications. Par contre, celles ayant un billet d’une autre compagnie aérienne sont obligées d’acheter un nouveau de la compagnie nationale », fait savoir un Marocain bloqué à Istanbul. « Les tarifs restent chers, variant entre 7 000 et 8 000 DH pour un aller simple de la Turquie vers le Maroc », témoignent certains.

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« Ces décisions sont prises dans un contexte d’incertitude, dans lequel les données changent chaque jour », indique à L’Économiste Mustapha Baytass, porte-parole du gouvernement, ajoutant que la situation est préoccupante au niveau du voisinage du Maroc. D’où, la priorité à la préservation de la vie des citoyens," même si d’autres secteurs seront directement impactés, notamment le secteur touristique ».

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