
Le corps sans vie d’une jeune femme a été retrouvé au domicile de sa famille dans les environs de Berrechid. Soupçonné d’homicide, son mari en fuite a été arrêté par les éléments de la Gendarmerie royale relevant du centre territorial de Deroua.
La Cour d’assises de Liège a entamé lundi le procès de Mohamed Drissi, un Liégeois de 29 ans accusé d’un assassinat et de cinq tentatives d’assassinat après une fusillade dans la discothèque le Carré en mai 2003.
Les faits reprochés à l’accusé se déroulèrent dans la nuit du 28 au 29 mai 2003, rue Tête de Boeuf. Vers 5h40, deux individus s’étaient présentés devant le café "L’Imprévu". L’un d’eux avait fait feu vers l’intérieur du café au travers de la vitrine. Vingt-six tirs ont été effectués à la Kalachnikov. Six personnes avaient été atteintes dont Bernard Aerts, 27 ans, décédé peu après. M. Drissi, suspecté après une enquête peu fructueuse, avait nié son implication dans les faits.
Me Uyttendaele et Me Kennes ont affirmé que la culpabilité de Mohamed Drissi ne peut être affirmée sur la base d’éléments aussi faibles tels que ceux retenus contre leur client.
Interrogé par le président Godin, Mohamed Drissi a précisé qu’il est le fils aîné d’une famille marocaine de 4 enfants. Il a arrêté ses études après avoir commis des premiers faits de vols. L’accusé a expliqué qu’en mars 2003, il avait menacé une personne avec une arme mais, selon lui, elle n’était pas en état de fonctionnement. Il a concédé avoir été impliqué (puis condamné) dans une attaque à mains armées alors qu’il était âgé de 18 ans. Il a évacué les questions relatives à sa présence sur les lieux le soir des faits et a nié les paroles qu’il aurait prononcées pendant l’enquête et faisant allusion aux faits.
Source : Belga
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