Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
Le gouvernement marocain vient d’annoncer que 66 cas de torture dénoncés lors des événements d’Al Hoceima sont actuellement soumis à une expertise médicale.
Lors d’un point de presse organisé jeudi à l’issue du conseil du gouvernement, le porte-parole du gouvernement et ministre chargé des Relations avec le parlement, Mustapha El Khalfi s’est montré ferme. « Nous acceptons d’une manière automatique toutes les plaintes », a-t-il déclaré, ajoutant que le gouvernement s’était engagé à enquêter sur tout abus à l’encontre des personnes arrêtées lors des manifestations d’Al Hoceima.
Le ministre s’est également attardé sur le nombre de personnes arrêtées depuis le début des évènements. 97 sont actuellement en prison à Casablanca et à la prison locale d’Al Hoceima. « Pour la grande majorité d’entre eux, il s’agit d’une peine de prison ferme, alors que 20% ont été condamnés à des peines avec sursis », a-t-il précisé.
Concernant les gardes à vue, elles sont au nombre de 47 dont 45 à Al Hoceima et deux à Casablanca tandis que les dossiers classés par la justice se chiffrent à 16 et ceux qui restent poursuivis en état de liberté provisoire sont au nombre de 18.
Qualifiant le travail des forces de l’ordre de « difficile », Mustapha El Khalfi a affirmé que le nombre de policiers blessés est de 118 et certains d’entre eux sont dans un état grave et « plusieurs sont hospitalisés à la réanimation ».
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