La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé la prorogation jusqu’à fin décembre du délai initialement fixé aux entreprises inactives pour régulariser leur situation fiscale.
Le Maroc a augmenté les frais sur les importations textiles turques depuis le 1ᵉʳ janvier. Ce droit additionnel, d’une valeur de 90 % du tarif douanier, sera appliqué dans le cadre du droit commun jusqu’au 31 décembre 2021.
Les mesures de sauvegarde provisoires appliquées sur les importations de textile-habillement, en provenance de Turquie, sont devenues définitives en 2020. Par conséquent, le droit additionnel provisoire de 22,5 %, soit 90% du taux du droit d’importation de 25% consigné par les importateurs, devient un acquis au trésor, indique-t-on. Par cette nouvelle mesure, les importateurs ne bénéficieront plus de ce surplus qui devait leur être remboursé.
Dès lors, les produits de textile-habillement d’origine turque, se verront appliquer un droit d’importation de 27% contre 0% comme prévu par l’accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie.
Selon la nouvelle Loi de finances, il est prévu une hausse des droits d’importation à 30 % sur tous les produits qui étaient taxés à 25% au droit commun. L’administration des douanes vient d’actualiser la liste des produits concernés par le nouveau barème. Certains articles, selon leur destination, bénéficient d’un barème préférentiel (entre 2,25% et 15,75%), précise-t-on.
Ces importations du textile turc représentaient déjà une menace pour le Maroc, dans le secteur de l’emploi. Un an plus tôt, la secrétaire d’État chargée du commerce extérieur, Rakiya Eddarham, a révélé une véritable catastrophe suite à l’augmentation continue des importations du textile turc au Maroc, au cours des dernières années. Selon la ministre, ces importations ont entraîné la perte d’environ 46 000 postes d’emplois, entre 2013 et 2016.
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