Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Maroc Telecom, entreprise marocaine emblématique et principal FAI du Maroc, en voyant son nom associé à l’affaire Fouad Mourtada (le jeune homme incarcéré, torturé pour avoir créé un profil de prince sur Facebook) risque de ternir un peu plus son image et asseoir définitivement sa réputation de premier flic du pays.
Maroc Telecom, filiale du groupe français Vivendi, s’est faite remarquer il y a quelques mois pour avoir tout simplement rendu Youtube inaccessible à l’ensemble de la population marocaine. Pour une entreprise cotée à la bourse de Paris, ça fait un peu désordre. Elle n’en était pourtant pas à son premier coup d’essai dans le domaine de la censure : le site Google Earth est par exemple inaccessible aux clients de l’entreprise, alors que les deux autres FAI marocains, Wana et Méditel ne le bloquent pas.
Avec l’affaire Fouad Mourtada, et en étant clairement montrée du doigt pour avoir divulgué l’adresse IP du jeune homme à la police marocaine (avec la complicité présumée de Facebook), Maroc Telecom semble avoir franchi un pas supplémentaire dans la délation et la traque de ses clients pour le compte de la police.
L’affaire Fouad Mourtada n’est pourtant pas une affaire comme les autres. Il s’agit là, à n’en pas douter, d’une énorme bévue de la police marocaine, qui commence d’ailleurs déjà à lui coûter très cher en terme d’image. Pour rappel, le jeune ingénieur a créé sur le site social Facebook, durant quelques jours, à l’instar de milliers d’autres cas dans le monde, un profil du prince marocain Moulay Rachid. Grâce à l’aide précieuse (et zélée ?) de Maroc Telecom et celle présumée du site social mondial, la police marocaine a réussi à l’identifier avant de s’acharner sur lui, le « kidnappant » pendant 36 heures (durant lesquels il a subi moult sévices), avant d’enfin déclarer son incarcération à l’agence officielle MAP.
Depuis, un véritable mouvement international en faveur du jeune homme a vu le jour, et l’affaire est en train de prendre des ampleurs catastrophiques, notamment pour l’image de Maroc Telecom.
Source : Indymedia
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