Maroc : quid de la rémunération variable en ces temps de Covid-19 ?
Au Maroc, la rémunération variable sera le sujet de 2021. C’est du moins ce qu’affirme Achraf Dahbi, directeur d’activité au sein de LMS ORH.
La conjoncture a finalement eu raison de l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Initialement prévu pour le 1ᵉʳ juillet 2020, le CGEM a demandé officiellement son report.
Le patronat a déjà satisfait à tous ses engagements en la matière, à l’exception d’un seul. Il s’agit de l’augmentation de la deuxième tranche du SMIG, initialement prévue pour juillet 2020. Une lettre a été adressée par la CGEM pour demander officiellement un report.
Pour le patronat, cette décision a été prise en vue de préserver les emplois et sauver les entreprises, avec une réserve portant sur la conduite des autres parties prenantes dans ce dossier. "Dans le cadre d’un déséquilibre en termes de respect des engagements mutuels qui affaiblit cruellement la pérennité du secteur privé, et suite au choc induit par le covid-19, il est logique que l’on demande le report plutôt que l’annulation de la deuxième tranche du SMIG", précise le patronat.
Il en sera ainsi jusqu’à ce que le gouvernement ouvre le chantier pour compléter l’arsenal juridique social dans le cadre du dialogue social tripartite, est-il encore précisé.
La confiance entre les opérateurs et l’administration semble s’être enfin installée en raison de la pandémie du covid-19. En clair, la pandémie du coronavirus a réussi à consolider le lien entre le secteur public et le privé, en dehors du préjudice porté au tissu économique.
Aller plus loin
Au Maroc, la rémunération variable sera le sujet de 2021. C’est du moins ce qu’affirme Achraf Dahbi, directeur d’activité au sein de LMS ORH.
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