Maroc : les impayés bancaires menacent la croissance
La menace des impayés pèse sur les finances publiques. Ainsi, le PIB risque une baisse de 6,2%.
Dans une correspondance adressée au chef du gouvernement, au ministre de l’Économie et des finances, au président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), et au wali de Bank Al Maghrib (BAM), le bureau régional de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Fès-Meknès dénonce "des refus de report des délais de crédits bancaires par certaines agences".
Selon l’association, "un grand nombre de travailleurs et d’entrepreneurs directement touchés par les répercussions du coronavirus, souffrent en ce moment suite au non-respect par un certain nombre de banques, des mesures annoncées par le Comité de veille économique". L’ADMH à Fès-Meknès fonde son constat sur la mesure proactive de remboursement différé des dettes, et le témoignage de certains citoyens.
Face à cette situation, la section régionale appelle à "la nécessité de respecter l’application de la loi et de toutes les mesures édictées par le Comité compétent". De même, elle demande que des mesures nécessaires soient prises afin d’empêcher "immédiatement les établissements bancaires de contraindre les clients à signer des formulaires établis à l’avance à cet effet", et à "respecter la volonté de leurs clients".
L’AMDH demande en outre que "soit envisagée l’annulation de toutes les demandes forcées des contrevenants d’institutions bancaires et de ceux relevant de sa juridiction".
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