Dans son intervention au cours de cette réunion qui a pour but d’examiner le plan américain de paix au Moyen-Orient, Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, a souligné que la résolution de la crise palestinienne est « la clé de la stabilité au proche orient ».
Il a aussi relevé que « le Maroc espère qu’une dynamique constructive de paix soit lancée dans le but de parvenir à une solution réaliste, juste, durable et applicable au conflit israélo-palestinien, à même de préserver les droits légitimes du peuple palestinien à un État indépendant et souverain avec Al Qods Est comme capitale et ce, en vue de permettre aux peuples de la région de vivre dans la dignité, la prospérité et la stabilité », rapporte la Map.
Le Maroc, selon Jazouli, « a toujours milité pour que la négociation entre les deux parties soit la démarche privilégiée pour parvenir à toute solution, tout en maintenant une ouverture au dialogue ». « L’acceptation par les parties des différents éléments est fondamentale pour la mise en œuvre et la durabilité de ce plan », a-t-il dit, notant dans ce contexte que « si la dimension économique est importante, elle doit être complétée par une dimension politique ».C’est pour cette raison, a-t-il expliqué, que le Royaume considère que « le statut d’Al Qods doit être préservé et que la décision finale doit faire l’objet de discussions entre les parties conformément à la légalité internationale ».
Le Maroc est représenté à cette réunion qui s’est déroulée en présence du président palestinien, Mahmoud Abbas, par une délégation conduite par Mohcine Jazouli, et composée de l’ambassadeur du Maroc au Caire et son représentant permanent près la Ligue arabe, Ahmed Tazi, le directeur de l’Orient, du Golfe, des organisations arabes et islamiques près le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, Fouad Akhrif et le chef de la Division des Organisations arabes et islamiques au sein de ce ministère, Abderrahim Mouzian, précise la même source.