
La ville de Tanger à nouveau en quarantaine
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En pleine crise sanitaire du Covid-19, les Marocains supportent bon gré mal gré leur quotidien rythmé par des mesures de confinement, à savoir, la mise en quarantaine, fermeture de nombreux espaces publics, couvre-feu, télétravail, limitation de déplacements. Cependant, la crainte monte, compte tenu de l’hiver qui approche et fait craindre l’explosion d’une seconde vague de la pandémie, notamment du côté de l’Europe voisine.
Avec l’avènement de l’hiver, les Marocains craignent le pire, tout comme en Europe : une seconde vague du coronavirus qui pourrait obliger les autorités à envisager comme dans un passé, des mesures calquées sur le modèle européen et qui rappellent les durs moments du confinement. En France, le top est déjà donné avec l’instauration par Emmanuel Macron, d’un nouveau confinement plus strict, à partir du jeudi 29 octobre 2020 à minuit, pour une durée minimale de 4 semaines. Pendant ce temps, en Allemagne, Angela Merkel a choisi dans son dispositif de confinement, de fermer espaces publics, cafés et bars, fait observer Hespress.
D’ores et déjà, face à ces dispositions de l’Europe, l’angoisse monte chez les Marocains, notamment ceux travaillant dans des secteurs vitaux, dont la plupart sont liés au système de travail quotidien et informel. La crainte est d’autant plus grande surtout face au nombre de cas de contamination sans cesse grandissant. Pire, la dépendance de certains pays européens vis-à-vis du Maroc font craindre la situation difficile vécue au printemps dernier. En effet, les autorités ont éprouvé d’énormes difficultés lors de la phase précédente du confinement qui a généré un préjudice économique énorme sur les revenus financiers du royaume.
Selon le Pr. Moulay Mustapha Ennaji, virologue et directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, « le Maroc a été affecté économiquement par la politique du confinement lors de la première phase, d’où la détérioration des conditions dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme et du commerce ». Cependant, le virologue prévoit « une augmentation significative du nombre de malades à partir du mois prochain ». À l’en croire, « un retour en quarantaine est toujours du domaine du possible, mais la décision finale revenait aux autorités sanitaires aux niveaux central et régional ». Toutefois, « tout le monde doit s’engager à éviter la catastrophe, insiste-t-il.
Par ailleurs, le manque de lits et des équipes médicales pour les nouveaux patients dans les hôpitaux font envisager au Pr virologue, un « retour très possible au confinement ». Pour Moulay Mustapha Ennaji, le retour des étudiants dans les universités est à craindre. « De nombreux pays ont adopté l’enseignement universitaire à distance pour éviter d’entrer dans les dédales de couloirs ne menant nulle part », fait-il observer. Et d’ajouter qu’en réalité, « la crise dépend principalement d’une approche réussie. Plus le déplacement et la mobilité chez l’humain est moindre et plus les chances de propagation du virus sont faibles ».
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