Au Maroc, les inspecteurs du travail ont entamé une grève le 4 novembre qui va se poursuivre jusqu’au 20 novembre. Ils reprochent au ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz de « tergiverser » face à leur cahier revendicatif.
L’Association marocaine des inspecteurs du travail (AMIT), le syndicat national des inspecteurs et fonctionnaires du ministère de Travail affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT) sont les initiateurs de cette grève. Ils se disent satisfaits de la grande mobilisation des inspecteurs de travail et de la réussite des premiers jours du débrayage. Selon eux, la grève a été suivie à 100% par la majorité des directions régionales et provinciales.
Le comité de coordination dénonce les agissements du directeur régional du travail et de l’insertion professionnelle à Casablanca contre le secrétaire général du Syndicat national des inspecteurs et fonctionnaires du ministère du Travail, membre de ce comité, rapporte Al Massae. Les inspecteurs du travail accusent M. Amekraz de « tergiversations » face à leur cahier revendicatif, mais aussi de gestion aléatoire du secteur. Se basant sur les prérogatives actées dans l’accord social signé le 25 avril 2019, ils appellent le chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani à intervenir.