
Le député Kamal Ait Mik, membre du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, a relevé des erreurs dans l’écriture des mots amazighs sur les panneaux de signalisation routière.
Dans une correspondance, la Ligue Amazighe des droits de l’Homme a appelé le ministre de la Culture à œuvrer pour la préservation et la rénovation des monuments juifs du Mellah d’Ifrane de l’Anti-Atlas, actuellement en déperdition totale.
"Certains édifices ou monuments historiques du Mellah remontent à plus de 2000 ans. Mais avec les impacts humains et naturels comme les inondations, nous notons un dangereux recul en matière de préservation de cet héritage commun", a confié à Hespress, Aboubakr Anghir de la Ligue Amazighe des droits de l’Homme. À l’en croire, le site est laissé à l’abandon, et enregistre des vols à répétition d’objets précieux, notamment au niveau de la grande synagogue, à l’entrée du Mellah "en phase de détérioration accrue". D’où "l’urgence" de se pencher sur la préservation, rénovation et revalorisation de ce patrimoine en déperdition totale.
Pour la Ligue Amazighe des droits de l’Homme, "ces monuments historiques et civilisationnels relatent une période importante et fondamentale de l’histoire antique du Maroc". C’est pourquoi, l’association appelle le ministère de la Culture à faire revivre les preuves irréfutables d’acculturation, de tolérance et de coexistence qui caractérisent encore aujourd’hui les familles Amazighes de l’Anti-Atlas dans toutes ses composantes religieuses et confessionnelles.
Mars prochain, des juifs marocains d’Amérique du nord, d’Europe occidentale ou d’Israël, se rendront à Mellah dans le cadre du tourisme religieux pour célébrer la fête de la Hiloula (visite des tombeaux des saints).
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