Depuis l’évasion du pédophile koweïtien, accusé de violences sexuelles sur une mineure de 14 ans, et libéré sous caution, le dossier connaît beaucoup de rebondissements, suite à la pression des associations et organisations de droits de l’homme.
Dans une déclaration à la presse, mardi 18 février, le militant et avocat à Marrakech, Tahar Abouzaid, qui s’était constitué partie civile dans l’affaire, a précisé que plusieurs associations et organisations de droits civils bataillent pour la réouverture du dossier du pédophile et pour l’implication de l’ambassade du Koweït dans l’affaire.
Une analyse du dossier par le membre de l’Organisation marocaine des droits de l’homme, a permis de révéler que le mis en cause avait présenté un certificat médical, visé par l’ambassade du Koweït, confirmant son rendez-vous pour une opération chirurgicale.
L’avocat a ajouté, par ailleurs, que le dossier contient des garanties réelles de l’ambassadeur du Koweït au Maroc, quant à la comparution du mis en cause aux assises. À cet effet, le tribunal devra étudier, lors de l’audience du 25 février prochain, l’éventualité d’émettre un mandat d’arrêt international contre le ressortissant koweïtien.