Contribution sociale : voici ceux qui sont concernés par cet impôt
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Le gouvernement améliore au fil des ans les délais de paiement des établissements publics. Alors qu’elle se situait autour de 50,6 jours en juin 2019, la moyenne s’est établie à fin juin 2020 à 40,58 jours.
Selon les statistiques de l’Observatoire des délais de paiement, l’Agence urbaine d’Al Hoceima se positionne en tête de peloton des bons payeurs du mois de juin, et ce avec un délai déclaré de 2 jours en moyenne. Il est suivi de la Caisse centrale de garantie (CCG, 3 jours) et l’Agence urbaine d’El Jadida-Sidi Bennour (4 jours). Viennent ensuite l’Agence du bassin hydraulique de Bouregreg et de la Chaouia, de l’Académie régionale d’éducation et de formation de la région de Dakhla-Oued Eddahab ainsi que les Agences urbaines de Tanger et de Tétouan. Ces établissements, avec un délai moyen de 6 jours s’acquitte de leurs factures auprès de leurs fournisseurs.
S’agissant de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), de l’Agence du bassin hydraulique de Drâa Oued-Noun et de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture, ils ferment la marche du podium des 10 établissements et entreprises publics ayant déclaré au mois de juin les plus courts délais de paiements de leurs fournisseurs.
Dans la catégorie des établissements affichant les plus longs délais de paiement, il y a la Société nationale de réalisation et de la gestion des stades avec une moyenne de 197 jours. Elle devance de loin le Groupe Al Omrane (134 jours), Royal Air Maroc (123 jours) et l’Office du développement et de la coopération (101 jours).
Dans ce lot, figurent également l’Agence nationale des ports (ANP, 90 jours), l’Ecole Hassania des travaux publics (88 jours), l’Institut Pasteur du Maroc (86 jours), la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Chaouia (84 jours), l’Université Moulay Ismail de Meknès (80 jours) et l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC, 79 jours).
Quant aux Établissements et entreprises publiques (EEP) n’ayant pas servi leurs délais de paiement sur Massar, la plateforme dédiée du ministère de l’Économie et des finances, 66 entités sont recensés dont entre autres l’Agence de développement du digital, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences, le Centre cinématographique marocain, et l’Office national des chemins de fer.
Par ailleurs, l’Observatoire des délais de paiement recense également les EEP n’ayant pas répondu aux réclamations des fournisseurs sur une autre plateforme dédiée, AJAL. Il s’agit de l’Université Hassan II de Casablanca qui s’illustre en tête de pont avec 20 réclamations en instance. Elle est suivie de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (13 réclamations) ainsi que du Centre hospitalier universitaire Mohammed VI d’Oujda et de l’Université Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal, avec respectivement 4 réclamations chacun.
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