Le dirham marocain s’est déprécié de 0,27% face au dollar américain et de 0,38% vis-à-vis de l’euro entre le 22 et le 28 février, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Les banques islamiques affichent une baisse de performances, après deux ans d’exercice. Peu de Marocains s’orientent vers la finance islamique.
"Les attentes des clients dépassent de loin les capacités des nouvelles banques islamiques émergentes dans le pays", a déclaré Abdulsamad Issami, président du Directoire de la banque Umniah, première banque de finance islamique du royaume. De plus, des statistiques indiquent que ces banques n’ont pas atteint les objectifs du gouvernement qui œuvre pour un secteur bancaire très compétitif, devant conduire à un nouveau plan de fonctionnement des banques.
Les autorités marocaines ont indiqué que le retour des banques islamiques au Maroc a été contre-productif. Les activités de ces banques sont minimes. Et les Marocains ne lui accordent pas du crédit.
Pour sa part, Nabil Badr, directeur adjoint à la Direction de la supervision bancaire de Bank Al Maghrib (BAM), a fait savoir que les banques islamiques ont tout de même consenti des efforts pour s’imposer sur l’échiquier des finances au Maroc. À l’en croire, le montant total du financement des banques islamiques est d’environ 620 millions de dollars en juin dernier ; ce qui représente une augmentation d’environ 25 % par rapport à l’année précédente.
Selon Nabil Badr, le développement des banques islamiques nécessite du temps, ainsi qu’une plus grande sensibilisation du public aux services financiers islamiques et aux banques offrant une meilleure gamme de produits. "Les banques islamiques dans des pays ayant une longue expérience du financement islamique, ont mis des décennies à récolter des revenus importants ; ce qui signifie que leur développement au Maroc va être aussi progressif", a argué le directeur adjoint à la Direction de la supervision bancaire de BAM.
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