Malgré leur hausse continue, les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ne contribuent pas à la croissance économique du Maroc, révèle un récent rapport gouvernemental, notant que la part de ces fonds dédiée à l’investissement reste...
L’édition 2019 de la Journée nationale des Marocains résidant à l’Étranger (MRE) s’est déroulée, comme d’habitude, avec seulement la présence d’une poignée de Marocains du Monde. A l’initiative du Centre régional pour l’Investissement (CRI) de Fès-Meknès, cette rencontre a connu la présence d’officiels et d’administrations partenaires.
Désintérêt ou boycott ? C’est toute l’interrogation que suscite l’absence des Marocains résidant à l’Extérieur (MRE) à leur Journée nationale du 10 août 2019. Contrairement à une affluence digne des premières éditions, on note simplement une faible participation des concernés, à Fès, rapporte l’Economiste.
Cette rencontre recevait les officiels et les administrations partenaires, à l’exception des MRE qui se font de plus en plus rares, à ces réunions "stériles", surtout si elles n’apportent rien de nouveau.
En lieu et place des intéressés, la rencontre a réuni les représentants de la douane, de la Conservation foncière, de l’Agence urbaine et des banques. La CGEM, le CRT, Al Omrane, et l’ONDA ont fait également le déplacement. Cependant, la plupart des stands ont chômé, en attendant la pause-café.
Les organisateurs ont également buté contre le problème lié aux langues. Pour preuve, au niveau du stand de la douane, un MRE s’interrogeait sur les modalités d’importation et de dédouanement des véhicules neufs mais, faute de langue, le douanier est resté évasif. C’est le même constat avec d’autres exposants qui avouent avoir joué le rôle de figurants, lors de cette journée annuelle marquée, cette année, par les vacances d’été et par la fête de l’Aïd Al Adha..
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