La chaîne de télévision d’information en continu marocaine, Medi 1 TV est sous le feu des critiques des Marocains qui l’accusent d’avoir offensé le roi Mohammed VI.
L’application du nouveau Code de la Presse bat encore de l’aile au Maroc. Pour preuve, seuls 13% des périodiques imprimés et des journaux électroniques sont arrivés à adapter leurs statuts aux dispositions.
Les chiffres avancés par le Rapport annuel sur la Mise en œuvre de la politique pénale et sur l’action du Ministère public, au titre de l’année 2018, renseignent sur les difficultés qu’éprouvent les professionnels des médias à se mettre en conformité avec la loi.
Dans son rôle de garant de la pratique du journalisme, en conformité avec la loi, le Ministère public oeuvre acharnement, afin d’assurer l’équilibre entre la liberté de la presse et de l’expression, fait observer la MAP. Le média relève que, selon le constat fait par cette institution, "seuls 381 périodiques imprimés et journaux électroniques se sont conformés aux dispositions de la loi et ont procédé à la déclaration de leur publication, sur un total de quelque 3.000 périodiques et journaux électroniques".
Le Rapport indique, par ailleurs, que c’est la capitale, Rabat, qui "concentre le plus grand nombre de publications et journaux électroniques dont le statut juridique n’est pas conforme aux dispositions de la loi, et ce avec 895 publications et journaux électroniques non conformes sur un total de 936". Suivent, respectivement, la métropole, Casablanca (639 sur 774) et, la ville ocre, Marrakech (334 sur 358).
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