L’athlète marocaine Fatima Ezzahra Gardadi revient sur son sacre historique au Marathon féminin lors des Championnats du monde d’athlétisme, et parle de ses objectifs pour le futur.
Le rideau est tombé dimanche sur les péripéties de la onzième édition des Jeux panarabes qui ont eu pour cadre huit villes égyptiennes dont la capitale, Le Caire. Le contingent national dépêché pour cette manifestation régionale, ayant participé à dix-huit épreuves, a terminé en quatrième position au classement final. La moisson a été de 93 médailles dont 22 en or, 32 en argent et 39 en bronze.
Bien entendu ce sont les athlètes qui ont émergé du lot, dominant le concours de cette édition égyptienne. La jeune armada, engagée par la direction technique nationale, est parvenue à décrocher dix titres, contre neuf médailles d’argent et quatre de bronze.
La distinction a été également l’oeuvre des champions du taekwondo qui ont foulé les marches du podium à treize reprisesâ-‚ : quatre médailles d’or, cinq d’argent et quatre en bronze.
Le tennis, le cyclisme, les échecs et le karaté n’ont pas été en reste avec pas moins de six sacres obtenus. Mais s’il y a une sportive qui a ravi la vedette dans ces Jeux, c’est bel et bien la nageuse Sara Bakri qui, sur les six médailles gagnées par le Maroc dans cette discipline, elle s’est adjugé cinq.
Quant à la déception, elle est à mettre au compte de l’équipe nationale de handball qui n’a fait que dans les défaites, se contentant d’une seule victoire face à la modeste sélection libyenne. Unepiètre prestation à quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique prévue en Angola, une CAN où le Sept marocain réussit souvent à faire partie du quatuor qui se qualifie aux phases finales du Mondial de la discipline.
Pour rappel, les Jeux panarabes ont été rehaussés par la participation de 22 pays représentés par 6000 sportifs. Comme prévu, l’Egypte, hôte de l’édition, s’est classée en pole position, devant la Tunisie et l’Algérie.
Libération - Mohamed Bouarab
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