À l’heure où la guerre fait rage entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, l’actrice canadienne d’origine marocaine Emmanuelle Chriqui dénonce le déferlement d’antisémitisme.
Nezha El Ouafi, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargée des Marocains résidant à l’étranger (MRE) a demandé, lors de l’ouverture de l’université d’hiver à Ifrane, que le judaïsme soit institutionnalisé au Maroc.
Nezha El Ouafi a d’abord fait la genèse du judaïsme marocain et rappelé par la même occasion la position du Sultan Mohammed V. Ce dernier avait déclaré : "il n’y a pas de juifs, il n’y a pas de musulmans. Il n’y a que des sujets" pour afficher son opposition à une entreprise du gouvernement français de Vichy. A l’époque, ce gouvernement avait pris des mesures discriminatoires contre les juifs marocains, qui devaient être mises en œuvre.
A l’en croire, le judaïsme est bien présent et visible au Maroc à travers des tribunaux juifs dans environ 25 villes y compris Casablanca. Selon la ministre déléguée en charge des Marocains résidant à l’étranger (MRE), l’institutionnalisation du judaïsme consacre le pluralisme confessionnel et culturel du royaume.
Nezha El Ouafi se dit par ailleurs satisfaite du fait que, "au fil du temps, la société marocaine a développé un sens aigu de l’entente et de l’acceptation de l’autre." Mieux, "elle a fait preuve d’une volonté inébranlable de préserver la mémoire commune aux adeptes des trois religions [islam, christianisme, judaïsme) et de conserver plus particulièrement l’esprit de coexistence et de concorde qui prévalait durant la période andalouse", note-t-elle.
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