Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
La peine de 20 ans de prison ferme vient d’être confirmée par la Cour d’appel d’Al Hoceima à l’encontre d’un homme accusé d’avoir incendié un bâtiment de la police à Imzouren.
L’incendie s’est était produit lors des manifestations du mouvement du Hirak, rappelle le journal Al Akhbar, selon lequel il avait surpris les policiers, ce qui les avaient obligé à descendre le bâtiment à l’aide de cordes.
La Cour d’appel confirme donc cette lourde peine prononcée l’année dernière par le tribunal d’instance d’Al Hoceima.
Né en octobre 2016 après la mort d’un vendeur de poissons, ce mouvement de contestation a agité le nord du Maroc pendant des mois poussant les autorités à renvoyer les renforts de police sur place et arrêter plusieurs centaines de personnes. Le roi Mohammed VI a, après la remise d’un rapport, limogé plusieurs ministres accusés de manquements dans la réalisation de projets à Al Hoceima et sa région.
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