La Vie Eco est allé à la rencontre des acteurs du secteur dans plusieurs villes principales du Maroc, avant de faire ce constat. Selon le journal, il varie entre les villes, selon leur nature, leur attrait économique et leur culture.
« La ville de Kenitra se caractérise actuellement par une pénurie du foncier, surtout dans le centre-ville, ce qui a conduit à une montée des prix du mètre carré des terrains, impactant de facto le prix au m2 du produit fini », a fait savoir un promoteur. Contrairement à Rabat, celui-ci a rassuré que les prix ne connaissent pas d’augmentation.
A Meknès, le secteur stagne en raison de la faible demande. En effet, les Marocains résidant à l’Étranger (MRE) ont acquis moins de biens immobiliers depuis 3 ou 4 ans.
Toutefois, les promoteurs de la ville misent sur les entreprises telles que Yazaki, Delphi et Eléphant vert, qui s’investissent dans le secteur à travers la mise en œuvre de plusieurs projets pour la reprise imminente des activités.
La situation de Meknès n’est pas loin de celle de Fès. C’est la morosité économique marquée par la rareté des ventes de logements, notamment, sur le moyen standing.
La situation semble peu reluisante au sud du Royaume mais aussi à Essaouira. « La saison estivale à Essaouira affiche un dynamisme particulier, contrairement au reste de l’année, grâce, notamment, à la clientèle étrangère », explique une source du journal.