La plateforme américaine Airbnb interdit désormais toutes les caméras de surveillance à l’intérieur des logements mis en location. Cette nouvelle règle entrera en vigueur en avril dans tous les pays, y compris le Maroc.
Lyon accueille jusqu’à ce soir le salon Maroc’Immo. L’attractivité de ce pays ne se dément pas. Retraités, classes moyennes ou aisées, chacun espère y trouver la résidence de ses rêves
« Une villa avec piscine, en bord de mer et de l’exotisme ». Voilà ce qu’est venu chercher Bernard, rentier lyonnais de 62 ans au salon Maroc’Immo qui s’est ouvert vendredi. Il n’est pas le seul Rhônalpin à arpenter les allées du Centre de congrès, en quête de son coin de paradis. Dans la région, ils sont même de plus en plus nombreux à céder aux charmes de ce pays.
Logement modeste ou villa, il y a le choix
« Chaque année, 120.000 nouveaux logements sont construits au Maroc. L’offre est très diversifiée », fait savoir Adel Bouhaja, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers du Maroc.
« De l’habitat économique au très haut standing, toutes les catégories socioprofessionnelles sont susceptibles d’y trouver leur compte. » Selon lui, les premiers prix pour les logements les plus modestes (environ 35 m2) s’élèvent à 20.000 euros.
Pour un riad (maison qui s’organise autour d’un patio), « il faut tabler sur un minimum de 200.000 euros à l’achat, et autant pour son aménagement », apprend-on sur le stand du groupe Solinge.
L’immobilier « reste une valeur sûre »
« Au Maroc, malgré la crise, l’immobilier reste stable et demeure une valeur sûre d’investissement », assure Adel Bouhaja.
« Il y a une très forte demande intérieure, notamment pour les constructions économiques et de moyen standing. Le déficit de logement est estimé à un million de logements. »
La qualité de vie
D’un stand à l’autre, c’est l’argument qui fleurit sur toutes les bouches : il fait bon vivre au Maroc. « De septembre à juin, il fait entre 20 et 35° C à Marrakech », note Mohamed Berrada, responsable développement de Ghita Immobilier, qui loue aussi le fait que « les Marocains sont des gens très agréables. »
Pas de problème de pouvoir d’achat non plus. « Au Maroc, avec une retraite de 1300 euros, on dispose du même niveau de vie qu’un professeur d’université avec dix ans d’ancienneté », précise Monaïm Kellal, présent sur le stand Marance.
Des avantages fiscaux
Si de nombreux retraités décident de s’installer au Maroc, c’est aussi parce qu’ils peuvent bénéficier d’avantages fiscaux. Un notaire rencontré au Salon explique : « S’il s’engage à ce que la totalité de sa pension soit versée sur un compte au Maroc, un retraité peut profiter d’un abattement de 80 % sur son impôt sur le revenu. »
Source : Le Progrès - Fabien Randanne
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