Maroc : forte hausse de la dette extérieure

12 avril 2020 - 09h30 - Economie - Ecrit par : I.L

À fin 2019, l’encours de la dette extérieure publique a atteint 29,7 % du Produit intérieur brut (PIB), soit plus de 339,8 milliards de dirhams (MMDH), selon les données de la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE).

D’après le bulletin trimestriel de la dette extérieure publique, l’encours de la dette extérieure du Trésor s’est établi à 161,5 MMDH alors que celui de la dette extérieure hors Trésor s’est élevé à 178,3 MMDH.

En ce qui concerne la structure des créanciers, elle est dominée par les multilatéraux (49,4 %), suivis des bilatéraux (25,6 %) et du Fonds monétaire international et des banques commerciales (25 %). S’agissant de celle des emprunteurs, elle est dominée par les établissements et entreprises publics et le Trésor, avec des parts respectives de 51,5 % et 47,5 %.

Par ailleurs, la dette extérieure publique, par devise, a été dominée par l’euro (61,8 %), alors que le dollar américain a représenté 27,1 % et le yen japonais, 3,5 %, indique la DTFE. Elle précise également que la part de la dette à taux d’intérêt fixe s’est élevée à 74,9 % contre 25,1 % à taux variable.

Quant aux ressources issues des emprunts extérieurs du secteur public au cours de l’année 2019, elles ont porté sur un volume global de 39,4 MMDH, dont 25,5 MMDH mobilisés par le Trésor et 13,9 MMDH par les autres emprunteurs publics.

Au cours de la même année, le service de la dette extérieure publique s’est établi à 29,2 MMDH dont 12,1 MMDH ont été réglés par le Trésor et 17,1 MMDH par les autres emprunteurs publics.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : FMI - Trésorerie Générale du Royaume (TGR)

Aller plus loin

Le FMI s’inquiète de la détérioration budgétaire du Maroc

La crise sanitaire due au coronavirus et l’arrêt des activités touristiques ont entraîné une forte détérioration de la situation budgétaire du Maroc, a indiqué un communiqué du...

Standard and Poor’s dégrade la note du Maroc

Le Maroc a perdu des points dans sa note souveraine de l’agence de notation financière Standard and Poor’s. De BBB-, le royaume est passé à BB+.

Ces articles devraient vous intéresser :

Le FMI va accorder un important prêt au Maroc

Le Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à débloquer, à partir du nouveau fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité, un énorme prêt au Maroc, afin de renforcer la résistance du pays aux catastrophes liées au climat.

Le Maroc en guerre contre les « fonctionnaires fantômes »

La ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a déclaré que le Maroc dispose d’un important arsenal juridique pour lutter contre le phénomène des « fonctionnaires fantômes ».

Maroc : la taxe carbone arrive

Le ministère de l’Économie et des finances en collaboration avec le ministère de la Transition énergétique et du développement durable et la Trésorerie Générale du royaume (TGR) prévoit de mettre en œuvre plusieurs réformes majeures consignées dans le...

Flexibilité du dirham : le Maroc franchit une nouvelle étape

Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances, salue la réforme en cours du régime de change marocain, affirmant qu’une étape importante est en train d’être franchie pour améliorer la flexibilité du dirham.

Le FMI confirme un prêt pour le Maroc

Le Maroc bénéficiera d’un prêt de 1,3 milliard de dollars du Fonds monétaire international (FMI) pour soutenir sa transition écologique et renforcer sa résilience face aux catastrophes naturelles.

Immobilier au Maroc : des changements pour la cession des biens

Au Maroc, l’administration fiscale a changé les modalités de cession des biens immeubles, afin d’augmenter les rentrées des taxes locales, parent pauvre des recettes du Trésor.

Maroc : la traque des avoirs cachés commence

L’administration fiscale marocaine va mener une opération de contrôle des avoirs dormant à domicile afin d’assurer une meilleure transparence financière et fiscale.

Impôts : le Maroc cible les résidences secondaires

Des dizaines de milliers de propriétaires de résidences secondaires au Maroc ont reçu des notifications fiscales de la Trésorerie générale du Royaume, réclamant le paiement d’arriérés de taxe d’habitation et de taxe de propreté.