Les frappes terrestres de la coalition arabe concerneraient dans un premier temps la région de Maarib, dans l’objectif de libérer la capitale Sanaâ dominée par les rebelles.
Les Forces Armées Royales (FAR) n’ont fait aucune déclaration à ce sujet. Le Maroc dont l’alliance avec les pays du Golfe lui impose de participer à cette guerre, pourrait ne prendre part que symboliquement à ces frappes en mettant son expertise dans le domaine militaire à la disposition des pays de la coalition arabe dont il fait partie.
Abderrahmane Mekkaoui, expert marocain en questions militaires et stratégiques interrogé par le quotidien Akhbar Al Yaoum, affirme que si les FAR ont l’intention de participer à ces frappes terrestres, l’Inspection Générale des Forces Armées Royales ou la coalition arabe l’annonceront au préalable dans un communiqué.
"Officiellement, le Maroc n’est pas en guerre contre les houthistes et sa participation aux frappes aériennes contre les rebelles au Yémen était tout juste symbolique (...). Cette guerre serait très coûteuse pour le Maroc surtout qu’il est très loin du théâtre des opérations...".