Chariot Limited a annoncé mardi la signature d’un accord pétrolier avec le Maroc pour une nouvelle licence d’exploration en onshore à Loukkos, au large de Larache.
Les prospections pétrolières menées par le Maroc et l’Espagne au large des Iles Canaries, inquiètent le gouvernement local de l’archipel ibérique, qui craint que le tourisme, secteur clé de l’économie de cette région, ne soit impacté négativement par ces recherches.
Le gouvernement local des Iles Canaries en a même informé mercredi l’exécutif central de Madrid, mettant en garde contre une possible catastrophe écologique qui pourrait être fatale pour le tourisme régional.
Paulino Rivero Baute, président du gouvernement autonome de l’archipel espagnol a été jusqu’à exercer des pressions sur Madrid pour que le Maroc cesse ses prospections pétrolières.
Cairn Energy, groupe pétrolier écossais compte réaliser ses premiers forages au large du Maroc pour le compte de Rabat, au cours du mois d’octobre. Repsol, explore elle déjà les eaux profondes entre les Iles Canaries et le Maroc au bénéfice de l’Espagne.
Des réserves de pétrole auraient été découvertes dans des eaux au statut non défini par le Maroc et l’Espagne. Pas moins de 100.000 barils pourraient être extraits de cette zone par jour, d’après des médias marocains.
Rabat compte explorer à partir de ce mois d’octobre à une profondeur allant de 500 à 2000 mètres dans deux zones, de 3300 km² et 5500 km², dont l’une est le permis de "Foum Daraâ".
Le Royaume a formé en 2012 une commission provisoire pour la délimitation du plateau continental marocain, dont l’objectif est de sauvegarder les intérêts du Royaume et fixer les frontières maritimes du pays, en prévision de potentiels forages pétroliers dans les eaux territoriales marocaines.
L’Espagne a pour sa part renforcé sa présence militaire dans les Iles Canaries, de crainte qu’un conflit éclate avec le Maroc, en cas de découverte de pétrole dans la zone non délimitée entre les deux pays.
Le chef du gouvernement local des Iles Canaries, Paulino Rivero Baute, est depuis quelque temps la risée des médias espagnols, qui le qualifient de personnage assez naïf, pour croire en la parole du Maroc, qui lui avait annoncé en 2012 qu’il n’avait pas l’intention de mener des prospections pétrolières dans les eaux proches de l’archipel espagnol.
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