Le Polisario, protégé de l’Algérie, accuse le Maroc de faire obstacle à la « décolonisation » du Sahara occidental et la communauté internationale d’inaction.
Une crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc ? Pas impossible malgré le ton rassurant des deux gouvernements. En cause, le Sahara Marocain, mais aussi les deux présides occupées de Sebta et Melilla.
C’est le journal El Païs qui, dans son édition du 27 juin dernier et citant des sources autorisées, pointe du doigt la lenteur du Maroc a officialiser l’entrée en fonction du nouvel ambassadeur espagnol à Rabat, Alberto Navarro. Du côté marocain, démenti catégorique du ministre des Affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri, pour qui "il n’y a aucun problème, les choses suivent normalement leur cours".
Le 28 juin dernier déjà, le ministre de l’Économie, Salaheddin Mezouar avait expliqué dans un entretien à l’Expansion, que "les Espagnols savent que Sebta et Melilla sont deux villes marocaines" tout en réclamant l’ouverture de négociations "tranquilles et sereines" afin de rétablir la vérité. Même son de cloche du côté du premier ministre Abbas El Fassi qui avait indiqué vouloir "mettre fin à l’occupation de Sebta et Melilla" le 17 mai dernier.
Cette demande avait d’ailleurs été suivie d’une action du Comité de libération de Sebta, Melilla et des îles occupées, qui avait apposé des affiches "territoires occupés" à l’entrée de Sebta et Melilla. Celles-ci avaient été aussitôt retirées par la police marocaine.
Une nouvelle crise se profile t-elle alors entre l’Espagne et le Maroc comme lors de l’affaire de l’îlot Leïla-Perejil en juillet 2002 ?
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