Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.
L’esclavage moderne a touché quelque 85.000 personnes au Maroc l’année dernière, selon un rapport détaillé qui vient d’être publié par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Dans le rapport « The Global Slavery Index » cité par le site Hespress, l’OIT évalue le nombre de personnes touchées par l’esclavage moderne à un peu plus de 40 millions dans le monde, dont 71% de femmes. Cet esclavage est très étroitement lié à deux facteurs, à savoir « des régimes hautement répressifs, dans lesquels les gens sont mis au travail pour soutenir le gouvernement, et les situations de conflit qui en résultent conduisent à un effondrement de l’état de droit, des structures sociales et des systèmes de justice et de protection ».
Toutefois, certains pays, dont le Maroc, ont adapté leur législation pour mieux lutter contre la traite d’êtres humains et les chiffres sont parlants puisqu’en 2016, le nombre de cas signalés était évalué à 219.700 victimes et « seulement » 85.000 en 2018. Malgré ces avancées notables, la corruption continue d’empêcher toute action efficace contre l’esclavage moderne, s’alarment les auteurs.
Au niveau africain, l’OIT évalue le nombre de personnes touchées par l’esclavage moderne à quelque 9,2 millions de personnes, soit l’un des taux les plus élevés au monde, avec 4,8 victimes pour 1.000 personnes. Dans ces chiffres, il faut également inclure les 400.000 personnes victimes d’exploitation sexuelle forcée, dont des enfants.
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