Eolien : le Maroc, dans le top africain
Le Maroc occupe la 3ᵉ place dans le domaine de l’énergie éolienne sur le continent africain.
Les objectifs que s’est fixés le Maroc en matière d’énergies renouvelables, devraient être tenus dans les temps impartis. C’est ce qu’indique une étude réalisée par le Policy Center for the New South, intitulée "Energies renouvelables au Maroc : un modèle pour l’Afrique et les économies émergentes".
"Depuis 2009, à l’initiative du Roi Mohammed VI, les énergies renouvelables sont devenues un chantier de règne, avec l’objectif de représenter 42 % de l’électricité produite, horizon 2020. Pour y parvenir, trois filières vont être mises à contribution, à parts égales de 14 % : la filière hydroélectrique, la filière éolienne et la filière solaire", explique l’auteur, Henri-Louis Védie. Selon lui, cet objectif devrait être atteint au prix d’investissements considérables, privilégiant les technologies de dernière génération.
Au-delà du succès statistique, indique-t-il, c’est aussi l’apprentissage d’un savoir-faire, particulièrement dans le domaine solaire et éolien, que le Maroc pourra exporter. De même, il s’agit d’une réussite qui donnera espoir aux économies émergentes, dépourvues d’énergies fossiles, en quête de développement et de développement durable.
"Outre ses retombées sur l’emploi, c’est aussi une chance et un intérêt majeur pour les provinces du Sud du Royaume, où près de 60 % de la capacité de production d’électricité solaire et éolienne du pays se concentrent, leur permettant d’en rétrocéder une partie aux régions du nord et, demain, sans doute, d’en exporter vers l’Union européenne via Tanger", fait savoir Henri-Louis Védie. Il précisera que l’objectif des 3/14 % à l’horizon 2020, devrait être tenu.
Aller plus loin
Le Maroc occupe la 3ᵉ place dans le domaine de l’énergie éolienne sur le continent africain.
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