
La députée Aziza Boujrida, membre du groupe Haraki, interpelle la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahya, sur la question de la violence à l’encontre des hommes marocains.
L’éducation sexuelle devrait être enseignée dans les écoles marocaines, a déclaré la gynécologue Nadia Meziane en marge de la présentation d’une étude sur le dysfonctionnement érectile cette semaine.
D’après cette étude, qui a concerné 202 femmes interrogées sur leurs habitudes sexuelles, 45% d’entre elles considèrent que leur partenaire présente des troubles de l’érection et 13% sont atteints de dysfonctionnement érectile grave.
Ces dysfonctionnements ont dans la plupart des cas une origine médicale, comme le diabète, les maladies cardiaques, l’hypertension, la dépression, le tabagisme ou encore l’alcool. Parmi les 202 femmes interrogées, 24 ont des partenaires souffrant de diabète, 18 d’hypertension, 5 ont des problèmes cardiaques et 6 sont dépressifs. A noter que 2% des femmes déclarent que leur partenaire est alcoolique.
Interrogée par TelQuel, la sexologue Khadija Mchachi Alami estime qu’il est temps de casser le tabou des dysfonctionnements érectiles car cela commence à avoir un impact sur la société. « Cette angoisse mène directement à une absence de complicité et de tendresse, que ce soit chez l’homme ou chez la femme. » Cette dernière est parfois victime d’une baisse de l’estime de soi qui peut mener à des dépressions et même un retard de grossesse.
Pour la la gynécologue Nadia Meziane, il est temps que l’éducation sexuelle soit enseignée à l’école. Cela permettra - enfin - que « l’homme ne considère plus la femme comme un objet sexuel ».
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