Le gouvernement marocain pourrait connaître un troisième remaniement, trois ans seulement après sa formation. D’après l’hebdomadaire Al Ousboue, Mohamed Moubdii et Abdelâdim El Guerrouj seraient ainsi sur la sellette.
Mohamed Moubdii, ministre de la Fonction publique à l’origine d’une forte polémique au Maroc, suite à ses déclarations au quotidien Al Akhbar, dans lesquelles il disculpe l’ancien président du conseil italien Silvio Berlusconi, accusé d’avoir exploité la marocaine Karima El Mahroug alias Ruby, alors qu’elle était encore mineure.
Le ministre marocain, également élu local de Fqih Ben Saleh, a affirmé au journal avoir signé l’acte de naissance de Karima El Mahroug, avant de l’envoyer par valise diplomatique au consulat du Maroc, en Italie.
Interrogé par un média italien, Moubdii a nié connaitre Karima El Mahroug. Désormais, le ministre appartenant au Mouvement Populaire est indésirable. Son parti cherche à le remplacer, avant qu’il ne dérape encore une fois, rapporte Al Ousboue, précisant que les déclarations du ministre haraki ont fait beaucoup de dégâts au Maroc et même en Italie.
Abdelâdim El Guerrouj, ministre chargé de la Formation professionnelle, est lui aussi poussé à démissionner de son poste par son parti - le Mouvement Populaire -, en raison de l’embarras dans lequel il a mis le gouvernement en payant du chocolat pour le baptême de son fils avec les deniers publics. Même s’il a nié et menacé de poursuivre le journal en justice pour avoir divulgué cette affaire, les Marocains se sont déjà fait une opinion.
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