Le Maroc parmi les destinations préférées des retraités français

Le Maroc figure dans le Top 10 des meilleurs pays au monde où les retraités français aiment s’expatrier pour vivre leur retraite, selon le classement 2025 du site Retraite Sans Frontières.

Le Maroc a perdu une place par rapport à l’année passée, se positionnant au sixième rang, devant la Tunisie, septième. Les deux pays du Maghreb ont chuté dans le classement en raison de l’insécurité perçue par certains retraités. Comme les années précédentes, le Portugal domine ce classement. Le pays reste attractif pour les retraités français à cause du beau temps, sa proximité avec la France (à peine deux heures de vol), son riche patrimoine culturel et les avantages en termes d’accès aux soins.

L’Espagne vient en deuxième position pour les mêmes raisons évoquées pour le Portugal. Elle est suivie par la Grèce, troisième, grâce à son cadre paradisiaque et son coût de la vie abordable. La Thaïlande occupe la quatrième place du classement. « Location incluse, un couple de retraités peut y vivre avec moins de 1 000 euros par mois », explique Paul Delahoutre, le fondateur de Retraite sans Frontières. L’Ile Maurice ferme ce Top 5. Il gagne deux places par rapport à l’année passée.

Ce classement a été réalisé sur la base de critères précis, élaborés en tenant compte des préoccupations de retraités souhaitant s’expatrier. « Le critère du coût de la vie est le plus important pour eux », a indiqué Paul Delahoutre, précisant que le pouvoir d’achat compte pour 20 % de la note attribuée, le climat du pays pour 15 %, et la qualité des soins médicaux, la sécurité et l’accessibilité pour 10 % chacun.

Outre le Maroc (sixième) et la Tunisie (septième), le reste du Top 10 est composé du Sénégal (huitième), de Bali (neuvième), et de la République dominicaine qui fait son entrée dans le classement, grâce à son cadre paradisiaque et à Las Terrenas, son village français. Le site recommande aux retraités désireux de vivre à l’étranger de demander une attestation de droit aux soins de santé, leur rappelant qu’ils perdront l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).