Maroc : des décisions "révolutionnaires" pour le droit des femmes

7 décembre 2019 - 14h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Une étude publiée par la Fédération des ligues des droits des femmes montre tout l’intérêt que porte les tribunaux marocains pour les cas de violences faites aux femmes. Celle-ci fait cas de plusieurs décisions "révolutionnaires" prononcées par trois tribunaux, qui font espérer un recul du phénomène, en plus de rassurer les femmes.

Prise en charge psychologique, mesures d’éloignement, interdiction d’expulser l’épouse du domicile conjugal. Ce sont là autant de décisions prononcées par des tribunaux à l’encontre des hommes agressifs, auteurs de violences conjugales.

Interdiction par la Cour d’appel de Taza, à un mari violent de s’approcher de sa femme ou de prendre contact avec elle pendant une période d’une année, décision d’interner un conjoint agressif dans un établissement spécialisé pour une psychothérapie par le Tribunal de première instance d’Oujda, ou encore, condamnation à Larache d’un fils à ne plus entrer en relation avec sa mère ni s’approcher d’elle pendant une année, après avoir été accusé de violence contre ses parents. La liste est longue !

Le quotidien Al Massae affirme que la même étude évoque plusieurs autres décisions ayant fermement condamné des auteurs de harcèlement sexuel, notamment. A cet effet, dans des affaires relatives au harcèlement sexuel, plusieurs parquets généraux ont pris des mesures de protection immédiatement applicables, notamment dans les cas d’expulsion du domicile conjugal.

Au total, on dénombre 165 personnes poursuivies, pour avoir refusé le droit de retour à la femme expulsée du domicile conjugal, révèle la même étude publiée par la Fédération des ligues des droits des femmes. Mais également, 29 cas de harcèlement sexuel au travail, 129 cas dans l’espace public et 56 cas sur Internet, détaille la même source.

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Sujets associés : Oujda - Larache - Procès - Taza - Harcèlement sexuel - Violences conjugales

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