
Le Maroc vient d’autoriser la création de deux zones industrielles militaires. C’est ce qui ressort du conseil des ministres tenu samedi à Casablanca et présidé par le roi Mohammed VI.
L’annonce du nouveau Gouvernement devrait se faire avant le 10 octobre, date de l’ouverture de la session législative d’automne. Le Trésor public devra mettre à disposition des ressources financières, afin d’accompagner ce remaniement ministériel.
Le Gouvernement marocain connaîtra des départs, mais aussi des arrivées, qui vont entraîner des indemnités de part et d’autre.
Selon le quotidien Assabah, en plus d’indemnités de l’ordre de 38.000 dirhams (logement, représentation...), le Chef du Gouvernement perçoit un salaire net de 32.000 dirhams, et dispose de 3 voitures de fonction.
Les ministres, quant à eux, bénéficient d’un salaire net de 26.000 dirhams, en dehors de 34.000 dirhams d’indemnités et ils disposent de 2 voitures de fonction. Enfin, le salaire des secrétaires d’État est fixé à 20.000 dirhams, en plus de 30.000 dirhams d’indemnités. Une voiture de service est mise à leur disposition.
En plus d’une prime de nomination de 20.000 dirhams et de 10.000 dirhams, le Chef du Gouvernement et les ministres perçoivent des primes de départ équivalant à 10 fois leurs salaires.
Autrement dit, ajoute le quotidien, à leur départ, une indemnité de 700.000 dirhams est versée au Chef du Gouvernement, de 600.000 aux ministres, et de 500.000 dirhams aux secrétaires d’État.
En parallèle, une pension à vie est attribuée aux ex-membres du Gouvernement, variant entre 48.000 pour le Premier ministre, 39.000 dirhams au profit des ministres et 30.000 dirhams aux secrétaires d’État. En cas de décès, les ayants-droit continuent de bénéficier de 50% de la pension.
Les membres du Gouvernement, qui ne versent aucune cotisation durant leur mandat, ne sont pas tenus d’atteindre l’âge de la retraite, 63 ans, pour bénéficier de la pension, celle-ci étant débloquée immédiatement après le départ.
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