Malgré la baisse en 2018 de la criminalité, la justice tire la sonnette d’alarme sur certains crimes et sur des délits comme l’escroquerie, l’abus de confiance et le trafic de drogue, qui enregistrent une forte hausse.
Sur 83.757 personnes incarcérées, 27% l’ont été pour délinquance financière en 2018. Des chiffres alarmants qui renseignent sur le taux élevé des délits financiers au Maroc.
Plus de 620.000 crimes et délits financiers ont été recensés entre 2012 et 2018. Selon le journal l’Economiste, l’institution judiciaire chargée de défendre l’intérêt général a rappelé que « lutter contre ces infractions est une nécessité pour préserver la sécurité économique des personnes et de la collectivité ».
L’Economiste a précisé qu’au nombre des infractions, le vol est en tête avec 43.192 affaires, suivi de l’escroquerie, de l’abus de confiance et de l’atteinte à la propriété immobilière.
Les personnes poursuivies sont pour la plupart des fonctionnaires ou des représentants de l’autorité publique comme les caïds.