Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
Les cas de viol se multiplient à Ouazzane. Face à cette situation douloureuse pour les familles des victimes, c’est le Bureau régional de la Ligue marocaine des Droits de l’homme (LMDH) qui est monté au créneau, en proposant la "castration chirurgicale" des criminels.
Cette proposition du Bureau régional de la Ligue marocaine des Droits de l’homme se fonde sur l’ampleur que prend le phénomène dans la région, et notamment sur le travail effectué par sa section à Ouazzane, rapporte Hespress.
En effet, dans cette localité, un ressortissant du douar d’Aghbalou, dans la commune de Teroual (province d’Ouazzane), a fait part du viol de sa fille de cinq ans par le mari de sa tante, 45 ans et père de deux enfants.
Cet incident, à en croire la LMDH, s’est produit le mardi 20 août dernier, lorsque la victime était chez son grand-père avec sa sœur au douar d’Ain Harrach (commune rurale de Zoumi), précise le même média.
Selon les confidences du père de la victime qui a saisi les acteurs associatifs, son beau-frère aurait abusé de sa confiance, pour commettre cet acte ignoble sur la petite. C’est donc à son retour à la maison et suite au récit de sa femme qu’il a décidé d’aller porter plainte contre le criminel au poste de la gendarmerie.
Un médecin de l’Hôpital régional d’Ouazzane qui le jeudi 22 août a ausculté la fillette de 5 ans, a confirmé les faits et produit à cet effet, un certificat médical. Cependant, chose curieuse, « le violeur n’a pas encore été arrêté pour répondre aux accusations portées contre lui », s’indigne le père de la victime.
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