Les deux pangolins, retrouvés dans un état de décomposition avancé, ont été enveloppés dans du plastique, dans une valise perdue, indique la Guardia Civil. Dans la foulée, il a été procédé à l’arrestation d’une jeune femme de 25 ans. Elle est soupçonnée de "crime à l’encontre de la faune" et de "trafic illégal d’espèces protégées ou en voie d’extinction", rapporte 20 Minutos.
La propriétaire présumée de la valise avait quitté Malabo, en Guinée équatoriale, pour rallier Madrid. Sa dernière escale sera Casablanca, où elle aurait perdu sa valise, alors qu’elle avait laissé entendre n’avoir "rien à déclarer" lors de l’inspection à Almeria.
La même source indique que les animaux ont été éviscérés, et leurs écailles retirées. De quoi éveiller des soupçons de vente illicite des parties des animaux.
Jeudi dernier, une ONG de préservation des circuits de trafic illégaux d’animaux a déclaré à l’AFP que près de 900 000 pangolins, animal menacé d’extinction, ont été vendus illégalement dans le monde au cours des deux dernières décennies.