Des messages sur Facebook les envoient en prison
Deux individus dont un influent homme d’affaires ont été placés en détention suite à une affaire de diffamation de personnalités publiques via les réseaux sociaux à Tétouan.
Face aux attaques de certains confrères contre des "voix critiques ", dont le journaliste Omar Radi, au cœur d’une double affaire d’espionnage, un groupe de 110 journalistes professionnels s’est mobilisé. Ils ont invité le gouvernement à sanctionner désormais ceux qui excellent dans les diffamations.
Dans un manifeste adressé au ministère de la Communication, ce groupe de professionnels de médias a appelé notamment le Conseil national de la presse à prendre des "sanctions disciplinaires" contre ceux qui violent le code de déontologie, rapporte Le Monde.
Ce manifeste a également révélé les récentes attaques subies par le journaliste et militant des droits humains, Omar Radi. Selon le même document, le journaliste a été entendu cinq fois par la police judiciaire, sans inculpation formelle pour l’instant, et devait se rendre à une nouvelle convocation vendredi.
Si le premier, Omar Radi, est visé par une enquête judiciaire pour "perception de financements étrangers de la part d’organismes de renseignement", ouverte fin juin, le second homme des médias, Soulaimane Raissouni, directeur de publication du journal Akhbar al-Yaoum, est en détention provisoire depuis fin mai, après une accusation d’agression sexuelle.
D’après la même source, les deux hommes ont fait l’objet de plusieurs articles virulents dans des médias connus pour leur proximité avec le pouvoir et pour leur ton très agressif.
Aller plus loin
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