L’Association marocaine des droits humains (AMDH) épingle à nouveau le Maroc dans le domaine de la liberté d’expression. Dans son rapport annuel sur les libertés publiques, l’association affirme que le royaume a connu « une régression sans précédent » en matière de liberté d’expression et de la presse en 2021.
L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a dénoncé au cours de la conférence de presse de présentation de son rapport annuel, la poursuite des arrestations et des procès « dans un contexte autoritaire marqué par la répression et les restrictions ».
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Au total, l’association a recensé 170 cas de poursuites judiciaires ou d’incarcérations visant des journalistes, des blogueurs et des militants de mouvements sociaux en 2021. Elle déplore aussi l’interdiction de plus de 140 manifestations tout au long de l’année avec comme prétexte, l’état d’urgence sanitaire.
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En tant que membre observateur du Conseil économique et social de l’ONU, l’AMDH réclame l’annulation de ces poursuites contre les journalistes et autres blogueurs, la levée des restrictions imposées aux associations, surtout le refus à celles qui œuvrent pour la défense des droits humains, de renouveler les accréditations pour exercer librement leurs activités.