Défiant les autorités qui interdisent les manifestations sur la voie publique, le Mouvement du 20 février proteste "contre la répression devenue systématique des manifestations pacifiques", affirmant qu’il poursuivra les revendications démocratiques qu’il prône depuis le 20 février dernier.
Depuis le 15 mai dernier, plusieurs manifestations du Mouvement 20 février ont été réprimées notamment à Casablanca, Rabat, Tanger et dans d’autres villes.
Dimanche dernier, de nombreux habitants de Casablanca et Rabat s’étaient par ailleurs révoltés et en avaient appelé aux autorités pour freiner cette vague de protestations qui menace leur sécurité et commerces.