Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Plusieurs dizaines d’habitants du quartier Sbata à Casablanca sont sortis de leurs maisons et commerces dimanche pour empêcher le Mouvement du 20 février, d’organiser une marche à partir de leur quartier.
Les habitants de Sbata ont exprimé leur ras le bol du Mouvement 20 février et sont d’avis que les manifestations organisées par ce mouvement nuisaient à leurs commerces et à leur sécurité.
Au quartier Benmsik, à Casablanca, d’où devait partir une marche de protestation dimanche à 18h, les commerçants se sont également révoltés contre le Mouvement du 20 février, dressant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "quittez nos quartiers, laissez-nous vivre en paix".
A Rabat également les commerçants sont sortis manifester dimanche devant le Parlement, pour appeler les autorités à mettre fin à ce mouvement de protestation qui porte un coup dur à leurs commerces.
Les commerçants des boulevards Mohammed V et Hassan II ont affirmé à la presse que leur activité a régressé de 40 à 50% depuis le début des manifestations le 20 février dernier.
Ce ras le bol général semble se propager dans de nombreuses villes du Royaume, où les habitants et les commerçants disent craindre pour leur sécurité et celle de leurs enfants depuis le déclenchement de ces mouvements de protestation.
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