La marche organisée dimanche à Casablanca par le mouvement 20 février, a été investit en force par le mouvement Al Adl Wal Ihssane. Les femmes voilées marchaient seules et les hommes appelaient à la libération de détenus salafistes et au boycott des élections.
Près de 4000 personnes ont pris part à la marche de Casablanca qui est partie de la place Ennassr, avant d’emprunter le boulevard Lalla Yacout, pour arriver à la place Nevada.
Certains manifestants scandaient qu’ils restaient attachés à la démocratie et à la justice sociale dans le cadre d’une monarchie parlementaire condamnant ce qu’ils ont appelé la "constitution octroyée" et "le cumul du pouvoir et de fortune".
A la fin de la marche, Rachid Hbaba, un membre du parti socialiste unifié, a fait porter la responsabilité de la mort de Kamal Omari aux autorités et réaffirmé les revendications du Mouvement appelant à une monarchie parlementaire. Il en a profité pour annoncer la prochaine marche du Mouvement du 20 février prévue à Derb Soltane, quartier populaire de Casablanca, en commémoration du soulèvement du 20 juin 1981 à cet endroit.
A Salé et dans d’autres villes du Maroc également, des centaines de personnes ont manifesté pour revendiquer une justice sociale et une constitution démocratique.
Le projet de réforme la constitution présenté vendredi au Souverain par Abdellatif Mennouni, président de la commission consultative chargée de la réforme de la constitution, limite les pouvoirs du Roi et annonce des réformes jugées révolutionnaires.
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