
Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
Manuel Aeschlimann, député français de l’Union pour un Mouvement Populaire, maire d’Asnières-sur-Seine, s’est associé à son principal opposant, Sébastien Petrasanta, conseiller du parti socialiste dans la même commune, pour réclamer le retour d’un sans-papier marocain expulsé le 23 novembre dernier du territoire français.
Les deux adversaires politiques, d’habitude virulents l’un envers l’autre, indiquent que Mohamed Haddaoui était arrivé sur le territoire français en 1999 et vivait à Asnières avec ses trois enfants dont le plus jeune, âgé de 8 mois, est né en France.
Des enseignants et des parents d’élèves des établissements où sont scolarisés ses deux autres enfants, âgés respectivement de 7 et 12 ans, s’étaient également mobilisés pour leur permettre de poursuivre sereinement leurs études.
Lundi dernier, la préfecture des Hauts-de-Seine a proposé à l’épouse et aux enfants de Mohamed Haddaoui un dispositif d’aide financière au retour.
Aesclimann et Pietrasanta vont proposer au prochain Conseil municipal que l’ensemble des conseillers de se prononcent pour le retour en France de Mohamed Haddaoui.
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