Au Maroc, les marabouts et les sorciers allient tradition et modernité. Facebook, Instagram et d’autres réseaux sociaux sont devenus leur nouvel espace de travail où ils offrent leurs services.
La décision est tombée jeudi. Une magistrate marocaine a été exclue 6 mois de ses fonctions pour ses écrits sur Facebook. Pendant toute la durée de la sanction, Amal Hammani, ne touchera pas son salaire.
Substitut du procureur du Roi auprès du Tribunal de première instance de Salé, Amal Hammani a été sanctionnée pour avoir donné son avis sur deux projets de lois relatifs au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire et le statut des magistrats.
Elle avait écrit : « Les tribunaux sont nos terrains de jeux, la loi est notre domaine de prédilection. Nous en connaissons les secrets et nous en maîtrisons l’interprétation (…) Quoi qu’il puisse se produire, nous aurons le dernier mot. »
S’adressant cette fois-ci aux parlementaires, elle ajoute : « Nous trouverons le moyen de retourner contre eux leur propre ruses, et de leur faire regretter le jour où leurs mains se sont portées sur cette loi. »
Quelques jours après ces propos, Amal Hammani avait été convoquée par l’Inspection générale du ministère de la justice après une enquête ouverte par le ministre de la Justice, Mustapha Ramid.
En plus cette exclusion de 6 mois, la magistrate fait aussi l’objet d’une mutation d’office.
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