Le Maroc s’active pour la mise en place d’une industrie de défense robuste. Il dévoile sa stratégie axée sur la création de zones industrielles.
Maghreb Steel, numéro un du marché de l’acier plat au Maroc, ne devrait pas s’effondrer contrairement à ce que laissent entendre certains analystes financiers, et ce malgré des crédits de trésorerie estimés à 2 milliards de dirhams.
Si l’Etat refuse de prendre des mesures antidumping contre les importations d’acier comme le réclame Maghreb Steel, les banques et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc se mobilisent elles pour sauver le géant marocain de la banqueroute.
Attijariwafa bank et la Banque Populaire, banques partenaires de Maghreb Steel, ont récemment souscrit à une augmentation de capital de 600 millions de dirhams, pour renflouer les caisses du sidérurgiste qui a clôturé les exercices 2011 et 2012, sur des pertes sèches de 150 et 300 millions de dirhams.
D’après le quotidien Al Massae, Meryem Bensaleh, présidente de la CGEM, entreprend des réunions marathon avec l’Etat et le secteur privé pour aider Maghreb Steel à sortir de l’impasse, estimant que laisser l’entreprise affronter son destin seule pourrait représenter un coup dur pour l’économie nationale.
Le groupe de Fadel Sekkat frappé de plein fouet par la chute du cours international de l’acier, qui est passé de 1200 dollars à 500 dollars la tonne, et la crise économique en Europe, avait décidé d’arrêter ses exportations au quatrième trimestre de 2011, pour éviter de vendre à perte. Résultat, l’aciériste s’est retrouvé début 2012, avec 717 millions de dirhams de produits finis en stock.
Maghreb Steel, qui détient plus de 85% du marché marocain de l’acier plat, emploie 2000 personnes pour un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dirhams. Ses besoins en fonds de roulement avoisinent les 2 milliards de dirhams.
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