Le Polisario critique le rapport du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara qui l’accable et accuse le Maroc de violation continue de la présence et du travail de la MINURSO.
Et une de plus ! La liste des adhérents marocains au Pacte mondial des Nations unies sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE) s’allonge. La société m2m, spécialisée dans la conception et le développement de systèmes globaux de gestion de la transaction électronique, est la huitième signataire.
Elle rejoint ainsi la CGEM, Eramedic, le Groupement d’enseignement et de recherches, Norsys Afrique, l’ONDA, Royal Air Maroc et le réseau Espace Citoyenneté.
Pour m2m, il s’agit de « promouvoir des valeurs de citoyenneté et de poursuivre activement la stratégie de développement durable dans le respect des bonnes pratiques écologiques et sociales ». Mais plus concrètement, le groupe s’engage à respecter les dix principes fondamentaux du Pacte mondial et à les « appliquer à ses activités d’opérateur dans les secteurs des technologies de l’information et services associés ».
Les dix principes en question s’étendent sur quatre domaines : droits de l’homme, normes de travail, environnement et lutte contre la corruption. L’un d’entre eux traite notamment du droit à la syndicalisation des employés : « Les entreprises devraient respecter l’exercice de la liberté d’association et reconnaître le droit à la négociation collective ».
Le groupe m2m était par ailleurs déjà engagé dans le développement et le déploiement de solutions dédiées aux populations défavorisées, non bancarisées ou à revenus irréguliers. Certains produits s’adressent en effet à cette tranche de la population marocaine comme le porte-monnaie électronique, le transfert d’argent, le micro-crédit et les cartes jeunes.
Pour rappel, le Pacte mondial a été lancé par l’Onu en 1999, lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Depuis, 2.500 entreprises réparties dans une centaine de pays l’ont ratifié. Le Pacte mondial n’est pas un instrument d’évaluation, il ne délivre pas de certificat et ne juge pas les performances. Les entreprises sont cependant encouragées à publier dans leur rapport annuel une description des façons dont elles soutiennent le Pacte mondial et ses 10 principes.
L’Economiste - Marie-Hélène Giguère
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