Jeune Afrique a consacré un article titré "Sahara : la contre-offensive des lobbies algériens à Washington" à la réaction des lobbies algériens à Washington. Le magazine fait remarquer que le lobbyiste américain David Keene était à mille lieues d’imaginer qu’après le renouvellement du contrat de lobbying en mai 2020 pour une somme avoisinant 30 000 euros par mois que les États-Unis allaient reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
L’auteur de l’article précise que la mission de David Keene consistait à convaincre les Américains de l’importance de l’Algérie notamment dans le domaine de la défense et de ternir l’image du Maroc. Mécontent de cette décision, le lobbyiste s’en est ouvertement pris au président américain Donald Trump, au secrétaire d’État Mike Pompeo et à son proncipal conseiller et gendre Jared Kushner.
Désormais, les relations entre le républicain et le président sortant se sont détériorées. Il marche ainsi sur les traces de son principal allié dans le dossier algérien, l’ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton, proche de David Keene et en conflit avec Trump depuis qu’il a été limogé en septembre 2019, explique Jeune Afrique. Même si John Bolton n’est pas directement un lobbyiste de l’Algérie, il a longtemps soutenu la tenue du référendum d’autodétermination et a participé à l’élaboration du plan James Baker II en 2003. Ce projet prévoyait la mise en place d’une autorité provisoire autonome.
Outre le dossier du Sahara, M. Keene œuvre pour faire entendre la voix algérienne dans le domaine de la défense, a souligné le même média.