« Je suis inquiet, évidemment, pour ce qui se passe en France. Il peut y avoir un dialogue constructif qui peut, je pense, être utile », a-t-il déclaré lors d’un échange avec des journalistes, prévenant que « quand on est trop répressif, la situation peut s’aggraver ».
« Notre point de vue, c’est que le rôle du gouvernement est de protéger la liberté religieuse. Vous ne pouvez pas pratiquer votre foi de façon violente […] mais si vous pratiquez votre foi pacifiquement, vous êtes dans votre bon droit », a-t-il ajouté.
Face à l’islamisme, il a été élaboré un « projet de loi confortant la laïcité et les principes républicains ». Après l’étape du Conseil d’État, le gouvernement examine ce projet, ce mercredi 9 décembre, en conseil des ministres. Dans une tribune publiée début novembre dans les colonnes de Financial Times, le président français Emmanuel Macron a expliqué que « la France se bat contre le séparatisme islamiste, jamais contre l’islam ».